Ciné: « Ander », une passion homo au sommet

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Avec "Ander", passion homo au cœur du pays basque espagnol, Roberto Castón signe un premier long métrage bouleversant. Un coup de maître.

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L’affiche d’Ander, le film de Roberto Castón sorti hier sur les écrans français, donne parfaitement le ton (excepté ce « Brokeback Mountain espagnol » idiot en guise de baseline) : austère, mais avec une lueur d’espoir. Une maison impressionnante, un ciel menaçant qui laisse présager un orage imminent, mais aussi une porte d’entrée et une fenêtre éclairées, donc la vie : la bâtisse n’est pas abandonnée. FRAGILITÉ INACCEPTABLE La demeure est à l’image du héros du film : Ander est un paysan basque espagnol au physique qu’on dirait fait d’un seul bloc, le genre de type pas très causant, dont le seul plaisir est de contempler la nature, impassible. Un homme pétri d’habitudes (la ferme, l’usine, les repas avec sa sœur et sa mère, et rebelote) mais qui cache en lui des désirs inavouables. Cette fragilité — inacceptable dans ce monde d’hommes qui se rassurent sur leur virilité en allant voir les putes à la…

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